Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, le Colonel Mahamane Elhadj Ousmane a présidé le lundi 05 mars 2024 à Zinder, la réunion de synthèse consacrée à la supervision de la campagne de vaccination gratuite du cheptel 2023-2024 dans les départements de Gouré, Tesker, Tanout, Damagaram Takaya, Mirriah et Magaria.

Cette campagne de vaccination gratuite du cheptel contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), la peste des petits ruminants (PPR) et la pasteurellose des camelins (PC)) qui a duré neuf jours a permis à la mission ministérielle de ‘’vérifier la disponibilité des vaccins, l’état de la chaine de froid, l’exécution de l’acte vaccinal, d’évaluer le degré de mobilisation des éleveurs, d’entretenir les communautés sur les questions sociopolitiques et économiques en lien avec les événements du 26 Juillet 2023, de transmettre les salutations des autorités du CNSP, d’informer les populations sur les priorités de la transition, notamment le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie(PRSP), de sensibiliser les chefs traditionnels et les leaders d’opinion sur la veille informative en matière de sécurité, notamment la collaboration avec les FDS afin de contribuer au maintien de la paix et de la cohésion sociale’’.

A chaque étape, la délégation ministérielle s’est penchée sur la sensibilisation des éleveurs issus des différentes communautés pastorales pour apporter leurs soutiens aux équipes déployées sur le terrain en présentant massivement leurs animaux sur les sites de vaccination, afin d’atteindre les objectifs fixés de 90 % du cheptel vacciné contre respectivement la PPCB, la PPR et la PC.

Au cours de ses rencontres avec les communautés de base, le ministre Mahamane Elhadj Ousmane a décliné les principales priorités de la transition qui se rapportent à la sécurité du territoire, des personnes et de leurs biens, l’éducation, la santé et la souveraineté alimentaire.

A l’issue des différentes rencontres et visites effectuées, les principales préoccupations soulevées par les communautés ont pour noms l’insuffisance des infrastructures sociales (éducation, santé, hydraulique et élevage), le manque d’emplois pour les jeunes, le déficit fourrager récurrent, l’inflation sur les prix des produits de première nécessité (céréales), le manque d’aménagement pour les cultures irriguées notamment.

Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
Source : http://www.lesahel.org/