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Formation en cuisine et pâtisserie : Revaloriser l’art culinaire nigérien

Des bénéficiaires témoignent

«J’ai eu toujours la passion de cuisiner, j’aime souvent faire des combinaisons de plats issus des produits locaux notamment les céréales, les légumes, les fruits. Et j’ai compris qu’il est important pour nous de savoir cuisiner pour notre survie et pour nous occuper. Elles sont nombreuses aujourd’hui à Niamey à être fières d’être indépendantes grâce à leur activité de restauratrice » a soutenu Melle Leila Altiné âgée de 20 ans. Ce sont là les raisons qui l’ont poussée à s’intéresser à cet art culinaire et aujourd’hui elle pense qu’avec la formation reçue, elle peut aisément exercer ce métier.

Ayant échoué au BEPC, Saadatou Oumarou 31ans a jugé utile de ne pas rester les bras croisés, après une longue réflexion, elle dit s’armer de courage pour prendre en charge ses besoins et ceux de sa famille. Et c’est une voisine qui lui a parlé de cette opportunité qu’elle n’a pas hésité àsaisir en se formant au métier de restauration. « Je ne savais quoi entreprendre, j’essayais à chaque fois de travailler mes méninges de jour comme de nuit. Et de bouche à oreille, j’ai appris cette formation. Et, Dieu merci la pâtisserie est un art intéressant, nous avions beaucoup appris également dans le domaine de l’hygiène alimentaire surtout qu’après, le projet va nous aider à avoir de l’emploi dans un restaurant, un hôtel, une entreprise surtout que Niamey en regorge actuellement », affirme-t-elle toute joyeuse.

Melle fatiya Soumana Amadou, une autre bénéficiaire de préciser que depuis l’enfance, elle adore les bons plats, et quand sa maman faisait la cuisine, elle a envie de toujours comprendre quel condiment et quel condiment doit être préparé bien avant. « J’aime beaucoup la sauce gombo avec la pâte de mil, de riz, le focou assaisonné avec le poisson fumé. Et je trouve que les mets ne sont pas variés et je me suis dit presque toujours les mêmes plats il faut bien que j’apprenne d’autres repas, d’autres cultures, chaque pays a ses mets. Et voilà je suis là pour apprendre et dans un futur proche je dois ouvrir mon propre restaurant. Un met bien préparé attire toujours la clientèle » commente-t-elle tout en invitant ses sœurs qui sont au chômage à leur emboiter le pas.

Aïssa Abdoulaye Alfary
10 janvier 2020
Source : http://www.lesahel.org/