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FIMA 2022 à Rabat : les noms des 10 candidats présélectionnés pour le Concours Jeunes Créateurs dévoilés

Réunis à Paris, les membres du Jury pour la présélection des participants au Concours Jeunes Créateurs à l’occasion du FIMA 2022 qui se déroulera à Rabat au Maroc du 07 au 10 décembre 2022 ont publiés le 11 Octobre les noms des dix candidats qui vont se mesurer pour lors de la phase finale de la compétition.
Créé en 1998 au Niger à l’initiative du créateur de mode nigérien, Seidnaly Sidahmed alias Alphadi, avec une première édition sur les dunes du désert de Tiguidit, le Festival International de la Mode Africaine (FIMA) vise à faire rencontrer les cinq continents en terre africaine et favoriser la construction de passerelles pour permettre l’expression des talents. Bon an mal an l’événement continue à se tenir, s’exportant souvent sur d’autres pays africains comme le Gabon et le Maroc où il se déroule cette année pour la deuxième fois, après une autre édition en 2018. Pour sa 14ème édition, sur invitation de l’Organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), le FIMA va se dérouler du 07 au 10 décembre 2022 à Rabat, ville désignée capitale Africaines de la Culture et dont les activités officiellement lancées le 24 juin dernier vont se poursuivre jusqu’en mai 2023.
Concernant l’édition du FIMA 2022, la conférence de presse pour l’annonce de l’événement a eu lieu le 13 septembre dernier au bureau de l’UNESCO de Paris en présence de son Fondateur, le styliste nigérien, Alphadi. Il avait à ses côtés entre autres, M. Jean Pierre Elong MBASSI, secrétaire général CGLU Afrique et Président du comité des Capitales Africaines de la Culture (CAC) ; l’ambassadrice du Niger en France, Mme Aïchatou Boulama Kané ; l’Ambassadeur et Délégué Permanent du Niger auprès de l’UNESCO, M. ABANI Aboubacar Ibrahim.
Le concours Jeunes Créateurs est une des activités au programme de cette 14ème édition du FIMA. Cette compétition « a les mêmes objectifs que le Festival International de Mode Africaine à savoir célébrer la créativité africaine, les atouts culturels de l’Afrique et de sa Diaspora ». Aussi, ajoutent les organisateurs du concours « à l’heure de l’unité des nations africaines et des grands regroupements, notre souhait le plus cher est que cet événement périodique serve au renforcement des liens de solidarité, d’unité, de paix et d’amour entre africains. Ce concours se veut également être une opportunité donnée aux postulants d’origine africaine d’exprimer leur talent. Pour cette nouvelle édition du concours, le FIMA a voulu mettre en avant la beauté africaine, célébrer et unir l’Afrique et sa Diaspora ».
Pour être présélectionné le concurrent devrait être Africain d’origine, (Afrique et Diaspora) ; être âgé de 18 ans au minimum et 35 ans au maximum au moment du concours ; avoir une formation ou être en formation dans les métiers de la Mode ; présenter une collection de « Prêt-à-porter Moderne », visant une cible internationale à inspiration multiculturelle et/ou africaine.
Partant de ces critères sur les 250 dossiers reçus par le comité d’organisation depuis le lancement d’appel à Créateurs, suite à un tri, il a été retenu 43 dossiers acheminés sur Paris devant faire objet de la présélection des 10 meilleurs par le jury. Ainsi, selon le procès verbal de présélection des candidats, dont nous avons reçu copie, les 10 jeunes créateurs présélectionnés sont : Isaoui Rabaa de la Tunisie ; Caroline Sani du Kenya ; Anjali Borkhataria de la Tanzanie ; Esarobo du Nigeria ; Bossou Joel Hermann de la Cote D’ivoire ; Julia Agba du Nigeria ; Konan Koffi Hermann de la Côte D’ivoire ; Kyere Kwaku Awiti du Ghana ; Badane Gaîwe Rosita du Cameroun ; Ba Fatimata du Senegal.
Mais du côté du Niger où se trouve le Bureau Afrique Prestige / FIMA ; Rue du Cinéma Vox à Niamey, quelques interrogations fusent parmi ceux qui s’intéressent au microcosme de la mode et de la haute couture. Car aucun jeune nigérien ne figure sur la liste des 10 candidats présélectionnés. Des candidatures venant du Niger ont-elles été enregistrées ? « Bien sûr il y a eu des candidatures des nigériens, malheureusement le travail n’a pas été à la hauteur », a répondu Issoufou Hamadou de la Coordination générale du FIMA.
Dommage qu’il n’y ait pas dans cette compétition un compatriote d’Alphadi qui revendique plus d’une trente années de travail dans le stylisme et la haute couture.
Souley Moutari(onep)

Source : http://www.lesahel.org