Les clients de cette institution financière se plaignent d'elle, leur banque. Pour cause, selon certains clients, la banque se serait lancée dans une forme d'escroquerie. Du reste, les sources indiquent que la banque accuserait les clients d'avoir retiré de l'argent, par carte bancaire, alors qu'il n'en est rien. Bien d'infortunés clients se sont ainsi vus prélever sur leurs avoirs par la banque de grosses sommes d'argent, parfois atteignant les millions, en guise d'auto ''remboursement''. L'on parle de la bagatelle somme de 500 millions que la banque aurait prélevés sur les avoirs des déposants. Lesdits clients, accusés et délestés à tort, sont surpris, écoeurés et outrés par l'attitude des responsables d'une banque en laquelle ils ont fait confiance au point de lui confier leur argent, fruit de tant d'années de dur labeur et de pénibles abstinences. Ils sont nombreux à avoir porté plainte contre la banque, d'autres sont sur le point de le faire, pour rentrer dans leurs droits. La question que tout le monde se pose est la suivante : qu'est-ce qui a amené la banque à gruger ses clients et à les exproprier à ce point au lieu de fructifier l'argent qu'ils lui ont confié ? Vivement que la justice aide à éclairer cette sombre affaire et rende justice à des déposants victimes de ''brigandage'' bancaire. D'une banque à une autre, l'on apprend, de sources concordantes, du côté de la BABRI, que le DG, n'étant pas reconnu par la commission bancaire de l'UEMOA, tous les espoirs reposent sur les épaules du DGA pour sortir la banque du gouffre dans lequel l'ont plongée des années de mauvaise gestion. Pour lui permettre d'avoir les pleins pouvoirs afin de prendre les mesures idoines pour remettre la banque sur les rails, pourquoi les autorités ne le confirmeraient- ils pas tout simplement Directeur général, surtout qu'il dispose des compétences qu'il faut ?
Laboukoye (Le Courrier)