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Gestion de la SORAZ : Le PCA Mohamed Ben Mabrouk fraude trente-six (36) citernes annuellement

La lutte contre la délinquance économique et financière entamée par les autorités militaires de transition, constitue un véritable moyen de lutte contre la pauvreté et encourage des investissements conséquents au profit des populations. La délinquance économique et financière porte sérieusement atteinte à nos valeurs et traditions. Elle est sévèrement punie selon le code pénal nigérien. Malheureusement, depuis plus de douze ans, des malhonnêtes agents de l’état, adeptes de la tromperie et du vol, le plus souvent par biais de manoeuvres fourbes, utilisent les fonds publics à des fins personnelles ou familiales pour atteindre leurs buts au détriment de l’objectif commun. Ils cumulent à la fois plusieurs responsabilités dans des services différents et disposent des réponses appropriées appropriées à toutes vos questions. C’est le cas précis de monsieur Mohamed Ben Mabrouk, le frère de l’ancienne première dame Hadiza Bazoum. Ce dernier est à la fois, député national, Président du Conseil d’Administration (PCA) de la China National Petrolium Corporation (CNPC) Niger petroleum S.A, Conseiller à la présidence de la République et pilotait la direction technique de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Cette accumulation de poste l’avait à un moment opposé à son beaufrère, l’ancien président Bazoum Mohamed qui l’a qualifié d’inefficace et improductive. En tout cas, jusqu’au 26 juillet 2023, les deux (2) personnalités ne s’adressaient plus la parole, puisque Mohamed Ben Mabrouk ne l’entendait pas de cette oreille, alors que pour des questions de déontologie et de résultats probants, certaines professions sont totalement interdites de cumul d’emploi. Ce personnage, est un cas particulier d’impunité qui ne devait pas échapper à la Commission de Lutte contre la Délinquance Economique, Financière et Fiscale (COLDEFF).

De sa participation à la gestion des affaires courantes de la SORAZ, il s’est d’abord créé un réseau de mafia très bien organisée qui fait sortir frauduleusement trois (3) citernes à la fin de chaque mois en parfaite complicité avec son Staff pour une destination inconnue, soit au total, trente-six (36) citernes par an. Une énorme perte pour l’état du Niger. A la CNSS, son jeu consistait à l’utilisation des fonds publics pour des manoeuvres sournoises dans le domaine de l’habitat avant de faire perdre plus de trois (3) milliards de francs CFA à l’état, précise notre source, sans tenir compte du recrutement fictif des gens qui lui sont poches de part et d’autres, pour émerger en leurs noms à la fin de chaque mois. Cet acte qui va au-delà du crime économique, nécessite un traitement exceptionnel de la COLDEFF, pour l’honneur et pour notre histoire. Ce délinquant financier personnage ajoute notre source, est responsable de la mise à l’écart de plusieurs gouverneurs du régime déchu.

Garba.I.Zacari