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Affluence normale chez les vendeurs de volaille malgré des prix abordables

Chez M. Koda, les pintades se vendent entre 4.000fet 5.000F CFA, alors même que le prix des poulets varie selon le poids et le sexe. Les coqs se vendent entre 3.000 et 3.500F CFA et les poules entre 2.500 et 2.750F CFA. Il explique que les pintades leur viennent des départements de Madaoua, Say, Torodi, Makolondi, Téra et qu’à cause de la chaleur, il y a une forte mortalité lors du transport. « Les volailles que les enseignants de brousse amènent pour vendre à Niamey n’ont pas d’impact sur notre chiffre d’affaire car ces derniers n’ont pas assez de moyens financiers pour nous faire dla concurrance », a-t-il conclu.

Le travail des vendeurs de volaille, qui est essentiellement basé sur une intermédiation entre les éleveurs qui sont au village et les consommateurs des grandes villes, est mis à mal cette année par un nouveau type de démarcheurs. En effet, des éleveurs des départements de Say, Torodi et Makolondi débarquent à Niamey avec plusieurs milliers de pintades pour les vendre directement aux consommateurs en leur accordant une réduction de 500F par unité sur les prix pratiqués par les vendeurs locaux. Ils utilisent ensuite une partie de l’argent pour se procurer des vivres et du matériel sylvo-agropastoral dont ils ont besoin pour améliorer la productivité et la résilience de leurs activités rurales.

Souleymane Yahaya(onep)

22 mai 2020
Source : http://www.lesahel.org/