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Planification Familiale à Maradi : Entre rumeurs et volonté d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant

Au CSI 17 portes de Maradi, chaque jour, 15 à 20 femmes viennent demander une méthode de contraception selon Mme Haoua Ibrahim sage-femme dudit centre. « Ces chiffres ont évolué par rapport aux années précédentes. Nous avons deux sites sur lesquels nous faisons la PF : la maternité et le CSI ». Parfois nous avons jusqu’à 100 nouvelles utilisatrices inscrites par mois, précise Haoua. Les femmes de toutes les tranches d’âge fréquentent le CSI 17 portes de Maradi qui leur offre toutes les huit méthodes de contraception composées notamment des implants, des injectables, des méthodes de barrière et des contraceptifs oraux. Ici aussi, les femmes ont franchi une barrière avant de mettre les pieds dans ce CSI : l’obtention de l’accord du mari.

Ce oui important permet aujourd’hui à beaucoup de femmes de la région de pratiquer la PF. Même le post partum, témoigne Mme Mossi Sébastienne, responsable de la maternité 17 portes de Maradi.Elle explique qu’il y a deux types de post partum : l’immédiat et le post partum après les 48 H, qui suivent l’accouchement. « De trois jours jusqu’à la sixième semaine, c’est l’autre forme de PF. La PF du post partum immédiat commence dès la consultation prénatale. Et nous sommes en train de prôner le post partum de longue durée », affirme Mme Mossi. Elle précise qu’il y a des femmes qui acceptent le post partum immédiatement, mais c’est timide.« Sur dix femmes qui accouchent, on peut avoir deux ou trois qui acceptent cette méthode. Les autres veulent attendre la quarantaine avant de revenir pour prendre une méthode contraceptive », ajoute la sage-femme qui pense que le nombre de femmes n’est pas important au niveau du post Partum parce que les femmes se cachent toujours derrière la religion et nos coutumes.

06 mars 2020
Source : http://www.lesahel.org/