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Brèves nouvelles du Katsina et du Gobir

Incident entre douaniers et fraudeurs à Adarawa : Un blessé et deux véhicules endommagés !

L'incident s'est passé en juillet dernier dans un village à 3km aux portes de Maradi. Ce jour là une patrouille de la brigade des douanes de Maradi prit en chasse un groupe de six fraudeurs de pates alimentaires roulant à moto. Une course poursuite s'était alors engagée. Chemin faisant, trois d'entre eux réussissent à bifurquer et les trois autres poursuivis jusqu'aux encablures du village de Adarawa à coté de Riadi. Arrivé au village, les douaniers perdent de vue les trois fuyards, mais détours d'une ruelle, ils retrouvent l'un d'eux, tombé au cours d'un virage mal négocié à cause d'une flaque d'eau. Après avoir rangé leur véhicule, leur premier reflexe a été de porter secours au fraudeur, car celui-ci, blessé dans chute s'était retrouvé avec la jambe coincée sous la moto. Après l'avoir dégagé, ils procèdent directement à la confiscation de la cargaison fraudée. Déjà les villageois un peu hostiles commençaient à s'attrouper autour de la scène. Entre temps, le fraudeur avait profité de la cohue naissante pour appeler ses parents et amis à Gangara, un village frontalier. Sentant l'affaire virer, les deux brigadiers de douanes, alertent leur hiérarchie pour demander des renforts. Le chef de village est immédiatement instruit par sa tutelle pour sévir. Il se transporte instamment sur les lieux et réussit non sans peine, à soustraire les deux douaniers des menaces de la foule qui, d'ores et déjà, lapidait leur véhicule. Suite à l'appel du fraudeur pour informer ses proches, quelques 30 mn après, une quarantaine de motards vengeurs en provenance de son village débarquent sur les lieux. Presque au même moment, arrive le véhicule de renfort. Celui-ci est immédiatement pris pour cible par des jets de projectiles divers. Il sera à son tour endommagé. Finalement, il aura fallu l'arrivée de la police et des militaires du camp tout proche, pour disperser la foule hostile. " C'est malheureusement notre lot quotidien ", admet le Directeur Régional des douanes, le Colonel Djimraou qui tient cependant à saluer l'acte patriotique du chef de village de Adarawa. " N'eut été son intervention, l'incident allait sans doute dégénérer ".

Défection (massive ???) des militants du MPN/KK de Guidan Roumdji vers le PNDS : Ibrahim Yacouba perd du terrain à Maradi.

C'est par une déclaration rendue publique le vendredi 6 juillet dernier que les militants du MPN Kishin Kassa du département de Guidan Roumdji, ont démissionné de leur parti pour rejoindre avec " armes et bagages " le PNDS Tarayya. C'était en présence des deux chevilles ouvrières du parti rose au plan régional, Tidjani Oumèye et Labo Mahamadou et de plusieurs autres cadres régionaux. Une défection qui intervient au moment où le Président Ibrahim Yacouba, occupé par le nouveau front patriotique, était justement en Europe pour le promouvoir. De l'avis de tous les observateurs, cette énième manifestation de la crise qui secoue le MPN KK dans la région de Maradi, loin d'être une surprise dans le fond, l'a cependant été dans sa forme, par son caractère massif. Tout comme à Dakoro, à Guidan Roumdji également, c'est toute la coordination départementale qui est littéralement tombée dans l'escarcelle rose. C'était comme si désormais, le MPN KK n'existe plus dans ce département. Laouali Dan Dano, ex Gouverneur de Diffa, président de la section régionale du parti, a du grain à moudre. Le MPN prend l'eau de tous les côtés et d'ores et déjà il se susurre que d'autres défections sont dans le pipeline.

Crise au CPR Inganci : Kassoum Moctar fait feu de tout bois !

Dans une lettre datée du 7 juillet, le bureau politique du CPR Inganci de Kassoum Moctar infligeait la sanction d'exclusion définitive au militant Abdourahamane Touré de la section de Tillabéry. Auparavant, dans une précédente lettre, le même bureau politique procédait à la dissolution de la section de Niamey. Bien avant, le secrétaire exécutif du parti monsieur Moussa Mahamane dit Maty avait démissionné avec fracas le 20 mai dernier de ses fonctions pour dit-il ne pas être " co-comptable " des agissements de leur président. Des faits qui attestent bien que rien n'est au beau fixe au CPR Inganci. Mais ce qui préoccupe le plus les militants du CPR Inganci de Maradi, ce n'est pas tant les démêlées de Kassoum Moctar avec les sections des autres régions, mais plutôt la brouille, voire la mésentente qui l'oppose à son ami de toujours, son alter égo, son suppléant aujourd'hui député, l'honorable Ibrahim Kabirou, petit frère de Ibrahim Yacouba, juste pour une affaire de poste de rapporteur d'une commission de l'Assemblée Nationale. Une mésentente mal vécue par les militants du CPR qui ne comprennent toujours pas comment la politique peut briser une telle amitié.

AHK rénove la Place du Gouvernorat !

La place du Gouvernorat, jadis espace vert et verdoyant, renait de ses cendres, après plusieurs années de " sécheresse " due aux factures impayées de la SEEN. Aujourd'hui ce problème est définitivement réglé. Adamou Hassane Dan Koini dit AHK outré de voir cette place emblématique de sa ville perdre sa beauté malgré la Kolliya qui est passé par là, pour une question de facture d'eau, a engagé à ses propres frais, la solution la plus radicale. Il fit d'abord construire un forage et entreprit par la suite les travaux de raccordement, l'aménagement de la place, jusqu'à la plantation du gazon et des plantes ornementales. Selon un de ses proches, l'ensemble des travaux avoisinent les 30 millions de CFA. Un bel exemple de solidarité que les maradawas croyaient enterré, depuis la disparition des Balla Dan Sani…

Saadou Bori, 10 ans après ! 26 juin 2008 - 26 juin 2018.

Dixième anniversaire de la mort de l'artiste virtuose Saadou Abdou, plus connus sous son nom d'artiste " Saadou Bori ". Chanteur, compositeur, batteur, Saadou Bori est né le 28 décembre 1964 à Maradi et est mort le 26 juin 2008 au Nigéria, lors d'un accident de circulation. Il débuta sa carrière musicale dans l'orchestre " Goriba " de Maradi, avant de rejoindre le mythique " orchestre Carnaval " de Maradi dirigé par son oncle feu Hassan Garba, une autre figure emblématique de la musique moderne nigérienne. Avec l'orchestre carnaval, il y connut la gloire et porta haut les flambeaux d'une musique nigérienne, toujours en quête de son chemin… Saadou Bori avait beaucoup de fans à Maradi et dans le reste du pays et dans la sous région, mais surtout au Nigéria où il était régulièrement invité pour animer des concerts. Que la terre lui soit légère !

Dissolution du Conseil de Ville de Maradi : Mieux vaut tard que jamais !

La décision est intervenue lors du Conseil des ministres du lundi 13 aout. Un arrêté prolongeant les mandats des conseils communaux du Niger a été pris, mais sauf le Conseil de ville de Maradi, précise le communiqué publié à cet effet. Du coup, c'est l'euphorie générale dans la ville de Maradi. Il faut bien le reconnaitre, Maradi a la triste réputation de ne pas pouvoir choisir parmi ses enfants les plus compétents pour la diriger. De sorte que tous les maires élus ont commis des impaires et ont tous été limogés en conseil des ministres. La génération Idi Mallé, Kassoum Moctar, Ayouba Moussa, tous ont été incapables de gérer une ville qui ne demandait plutôt que de la bonne gouvernance, pour prospérer toute seule. Un administrateur délégué, sans appétit pour l'argent et disposant des pleins pouvoirs, est le scénario attendu désormais par les maradawas.

Affaire centre d'Affaires : Dos au mur, l'entrepreneur MIM ne compte plus que sur son appartenance au PNDS pour sauver sa tête !

Après avoir épuisé toute son impatience, lasse d'attendre une hypothétique reprise des travaux de construction de son centre d'affaires, la Ville de Maradi, par l'entremise de son avocat, s'est enfin résolue de porter plainte devant les juridictions. A ce jour, plusieurs comptes bancaires de l'indélicat entrepreneur sont d'ores et déjà saisis. Moutari Issa Moussa alias MIM a désormais le dos au mur, reconnait l'avocat Maitre Mahamane Hamissou, mais celui-ci refuse de réagir. Comme il le faisait lors des différents épisodes de " règlement à l'amiable " avec l'ARMP et Kalla Ankouraou, il pratique toujours la même ligne de défense : Tirer sur temps en espérant un jour que les maradawas oublient qu'il a pris 376 millions dans leur caisse. En réalité, comme le prévient une source proche du dossier, " l'affaire du centre d'affaires est complexe et elle risque de rebondir autrement. On a l'impression qu'on cherche à protéger quelqu'un ". Quant à MIM d'après les mêmes sources, il joue à fond la carte du PNDS, malheureusement pour lui, les " camarades " de Maradi ne sont pas prêts à couvrir sa forfaiture.

Epidémie de choléra : la commune de Dan Issa classée zone rouge ?

Certaines ONG internationales auraient déjà prévenu leurs agents. La commune de Dan Issa serait classée zone rouge, donc à éviter, pour cause de l'épidémie de choléra qui sévit dans la zone. Mais l'information serait fausse à en croire le Dr Idi Kalla Directeur régional de la santé publique qui n'a rien entendu de pareil. Il confirme cependant que plusieurs ONG sont présentes sur le terrain aux côtés des services techniques et des populations pour les aider à éradiquer cette épidémie. A la date 13 aout 2018, 1219 cas ont été recensés dans le Département de Madarounfa dont 19 décès. Dans ce département, l'épidémie touche principalement les communes de Dan Issa, Madarounfa et Gabi. L'épidémie touche également la ville de Maradi où 84 ont été enregistrés avec 2 décès.

Instabilité de la section PNDS de la ville de Maradi : Abdou Harouna alias Sarkin Yaki dans le viseur !

" Au PNDS dans la Région, tout est ordonné, lisse et poli, sauf dans la section de la ville de Maradi ". C'est le constat amer dressé par un membre du bureau de la fédération régionale après leur récente tournée du 04 au 10 aout dernier. En effet, des convulsions à n'en point finir secouent cette section pourtant stratégique pour la visibilité du parti, une situation qui embarrasse et agace forcément les responsables régionaux. Sarkin Yaki est confusément perçu ici comme " la victime et le bourreau " de ces accès de fièvre qui perturbent la section de Maradi. Victime parce que les gens ne comprennent pas comment il a " payé La Mecque à des mecs " qui, 6 mois après, commencent à l'insulter. Bourreau, parce qu'il serait tenu responsable de la " clanisation " du parti dans la ville avec plusieurs groupuscules antagonistes. Mieux le patron de NigerTélécom, en tant que membre du BEF et bureau de la fédération régionale, est accusé par ses camarades de faire " cavalier seul " et de les ignorer royalement.
El Kaougé Mahaman Lawaly

17 août 2018
Source : Le Souffle de Maradi