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Perversion de la société nigérienne : Un exploit du système

L’on sait que celui qui respecte la parole de Dieu respecte le bien public, le bien de l’autre, la personne humaine et le droit. Mais chez nos démocrates croisés nouveau genre, des employeurs jusqu’aux palefreniers, il faut se remplir les poches. Le plus vite serait le mieux, au point où les défenseurs d’antan de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit, de l’efficacité de la dépense publique et la reddition des comptes, ont même honte d’eux-mêmes. Il y a de quoi, parce qu’ils ont perdu cette fierté qui permet de parler et dire ce qu’on veut à l’autre parce qu’on ne se reproche rien.

En fait, les guristes se révèlent de la même trempe que Zakou Djibo dit Zakai, qu’ils ont pourtant « traîné dans la boue » pendant plus de 10 ans, et ils l’ont stigmatisé comme le symbole achevé de la mal gouvernance des régimes précédents. Les uns l’on t traité de « voleur national », les autres ont même demandé de le « fusiller ». Et aujourd’hui ils vont ensemble. D’ailleurs ils vont si bien ensemble parce que de la même nature vorace. La perversion de la société nigérienne est un point où Issoufou a réussi. Mais, même là, ce n’est qu’en apparence. Car les nigériens sont jaloux de leur dignité, leur intégrité. Et tant pis pour ceux qui se vendent et ceux qui croient qu’ils peuvent acheter des hommes. Celui qui n’a ni bilan ni avenir et qui de surcroît a tenté de pervertir la société nigérienne a bien du souci à se faire. Les Nigériens dont la dignité et la fierté n’ont pas de valeur marchande, attendent au tourner. Et ça va inéluctablement tourner.
Gassarou

12 août 2018
Source : Les Courriers