Selon des sources crédibles, des inspecteurs des services judiciaires seraient envoyés par la tutelle au Tribunal communal pour faire l’état des lieux des ressources financières et matérielles. Avec l’envoi des inspecteurs, l’étau risque de se resserrer davantage sur le greffier qui, selon nos sources, court aujourd’hui dans tous les sens. En tout cas, selon des sources proches de la Chancellerie, le ministre de la Justice aurait pris la question en main et instruit les inspecteurs à passer au peigne fin la gestion du greffier sortant. Une décision qui doit être étendue, étalée dans tous les tribunaux du pays. Car, les usagers de la justice se plaignent beaucoup des juridictions du pays. Surtout, lorsqu’on apprend que, depuis janvier 2024, une décision du Ministre de la justice semble être ignorée par les responsables du Tribunal de Grande Instance de Niamey. Du reste, l’arrêté N° 0003 du 4 janvier 2024 remplaçant le greffier principal matricule 53 64 7/ F, appelé à faire ses droits à la retraite, ne serait toujours pas exécuté. Pendant que son remplaçant erre, le retraité occuperait toujours le poste de greffier principal et continuerait à signer des actes qui pourraient être attaquables. D’autant que la décision de sa mise à la retraite n’est pas annulée. Cette attitude s’apparente à un refus d’obtempérer à une décision de l’autorité de tutelle et qui suscite des questionnements. A-til des complicités au sein du Tribunal pour observer une telle posture ? Où bien, craint-il d’être dans la même situation que le greffier sortant du Tribunal communal Niamey 2 ? En tout état de cause, il est urgent que l’administration judiciaire, à travers sa direction des ressources humaines, prenne des dispositions pour mettre fin à des tels comportements. Nous y reviendrons.

Laboukoye (Le Courrier)