Skip to main content

Accueil

Zinder/Média : La Maison de la Presse organise une session de formation pour les journalistes en langue

La Maison de la Presse, en partenariat avec l’Ambassade de France au Niger, dans le cadre du projet FSPI 2022-2023 ‘’Soutien aux défenseurs des droits humains’’, a organisé le week-end dernier à Zinder, un atelier de formation de deux jours à l’intention d’une trentaine de journalistes en langues nationales sur le traitement de l’information aux droits humains.

Cette formation a été conjointement animée par le président du Tribunal de Grande Instance de Zinder, M. Boubacar Mamadou Niandou,  et par des responsables  de la Maison de la Presse, dont le président de l’ONIMED et le Secrétaire Général. 

Pour le président de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna, qui présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier, l’objectif de cette formation est de renforcer les capacités  des journalistes dans la connaissance des textes relatifs  aux droits humains en vue de leur appropriation  dans le respect des droits des citoyens dans leurs productions.

Dans le traitement de l’information en langues a-t-il dit, des difficultés sont apparues en ce qui concerne la traduction des contenus et la maitrise des vocabulaires altérant l’information donnée au public.

A  travers cette formation, les capacités des journalistes en langues seront renforcées dans la production des contenus, éditorial, reportage, émissions radiophoniques etc ….).  

« La promotion des droits humains par les journalistes en langues nationales  est très importante pour assurer l’ancrage de ces valeurs dans nos sociétés confrontées à plusieurs défis notamment l’insécurité », a fait remarquer le Président de la Maison de la Presse qui indique par ailleurs que l’utilisation des langues locales dans le traitement et la diffusion de l’information est très complexe surtout quand le journaliste ne maitrise pas la grammaire et le vocabulaire de ces langues.

Le problème devient encore plus délicat   si la « langue de travail des journalistes ne s’est pas suffisamment adaptée au monde en rapide évolution », a insisté Ibrahim Harouna. « En dépit de certaines difficultés, traiter  l’information relative aux droits  humains en langues nationales, par écrit, à la radio ou à la télévision, est essentiel pour ‘’informer un public plus large sur l’actualité, et permettre ainsi aux communautés d’être efficacement informées sur  l’évolution du monde »,a-t-il expliqué.

Les journalistes en langues nationales ont été édifiés sur certains concepts liés aux droits notamment la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples et la promotion des droits humains prévue par la Constitution de la République du Niger où la responsabilité de chacun est engagée pour aller de l’avant.

Siddo Yacouba,  ANP-ONEP/Zinder

Source : http://www.lesahel.org