Skip to main content

Accueil

Point de presse des Avocats sur l’Affaire de l’héritage de Maman Abou

Pour faire lumière sur l’affaire de l’héritage de Maman Abou, Maitre Souleye Oumarou, Avocat à la Cour, a animé une conférence de presse, le jeudi 04 Août 2022, à son Cabinet. En effet, ce dossier, c’est-à-dire celui de la succession de l’héritage de Maman Abou, est arrivé sur la place publique à l’initiative de son ancienne épouse, Mme Tamo, qui a porté l’affaire devant les tribunaux en assignant le général Abou……en justice. Maitre Souleye a souligné que feu Maman Abou a épousé celle-ci en 2010 alors qu’il avait 62 ans. Bien qu’il se fût marié auparavant, Maman Abou n’avait pas eu d’enfants. Il a fallu attendre 2012, deux(2) ans après avoir épousé Mme Tamo, avant d’avoir deux(2) enfants (des jumeaux). Mais selon Maître Souleye, ces enfants n’étaient pas de Maman Abou. « Nous en avons la preuve définitive. Nous avons le dossier médical de Mme Tamo et de Maman Abou », a-t-il affirmé. Ainsi, après le décès de celui-ci, tous les membres de sa famille ont contesté la paternité des enfants. Et avant même son décès, Maman Abou avait été informé par ceux-ci que les enfants n’étaient pas les siens. Mais à défaut de preuves, l’affaire était restée comme telle. Il faut souligner que Mme Tamo avait laissé la garde des enfants à Maman Abou, alors que ceux-ci n’avaient que six(6) mois. Elle était partie du foyer conjugal, parce que son époux était paralysé, assis dans un fauteuil roulant. Selon Maître souleye, la décision familiale est de protéger la gestion des biens jusqu’à la majorité des enfants. Pour revenir sur la légitimité des enfants, celui-ci a fait savoir que Maman Abou était hospitalisé dans un hôpital, foudroyé par une AVC pendant un(1) ans. Et c’est pendant cette période que les enfants de Mme Tamo ont été conçus. En réalité, une personne qui se trouve dans un tel état ne peut, raisonnablement, faire d’enfants. D’autant plus que, bien avant qu’il se marie avec Mme Tamo, c’est-à-dire en 2004, Maman Abou avait été définitivement déclaré infertile par son médecin. Et donc pour Maître souleye, Mme Tamo a eu ces enfants par Procréation Médicalement Assistée (PMA). Ce qui est étrange, c’est qu’aucune trace ne montrait qu’il y avait eu des prélèvements de gamètes chez Maman Abou. Par contre, il fut trouvé des pièces qui montraient que c’était une personne inconnue qui en était le donneur. En outre, la PMA est interdite en France, au-delà de 60 ans. Et dans un couple marié, c’est les gamètes du mari qui sont utilisés en cas de PMA, une personne étrangère ne peut pas en être le donneur. De même, au Niger, la succession est une affaire coutumière et celle-ci interdit le PMA. Et au-delà, « la loi elle-même interdit le don de sperme », a soutenu Maître Souleye. Pour ce dernier, la justice doit faire son travail. Il faut qu’on fouille, il faut que la vérité se manifeste. Car dans cette affaire, il y a de l’escroquerie à la succession, il y a captation d’héritage, il y a faux et usage de faux. Voilà selon, Maître Souleye, le noeud du problème de cette affaire successorale de Maman Abou !

Garba.I.Zacari