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Héritage de Maman Abou : La vérité sur une contestation successorale !

Disparu le 20 juillet 2020, Maman Abou, Directeur de Publication du légendaire journal ‘’Le Républicain’’, avait laissé derrière lui un immense patrimoine industriel (une imprimerie High Tech), immobilier, mobilier et hôtelier, évalué à plusieurs milliards de nos francs. En attendant l’ouverture de la succession, la Justice nigérienne avait désigné un mandataire successoral, en la personne du général Abou Tarka, frère cadet du défunt, afin de continuer l’administration de ce patrimoine dans de bonnes conditions. Comme on pouvait l’imaginer, la tâche n’aura guère été facile pour ce général de l’armée toujours en activité, celle de succéder à son frère connu pour son extrême rigueur dans la gestion de ses affaires. Tout de même, le général Tarka s’était mis au boulot avec hargne et détermination en vue d’être à la hauteur de la confiance placée en lui de veiller, en bon père de famille, sur ce patrimoine tant convoité. Depuis, deux années se sont écoulées, et les affaires marchent bien, comme du temps de Maman Abou lui-même. Mais, patatras, et c’est souvent le lot quotidien des successions de ce genre qui sont légions dans l’Histoire, voilà que des convoitises surgissent de toutes parts pour venir remettre en cause la bonne et paisible administration du général Tarka ! A l’origine de cette situation, se trouve l’ancienne épouse de Maman Abou, du nom de Tamo, avec laquelle celui-ci avait eu deux enfants jumeaux, aujourd’hui mineurs, auxquels vient s’ajouter un troisième enfant issu d’une union naturelle. Il faut bien remarquer que nous n’avions pas désigné Dame Tamo veuve de Maman Abou, pour la simple et bonne raison que celle-ci avait, déjà, divorcé, bien longtemps, d’avec ce dernier et s’était même remariée à deux reprises. De ces deux mariages, elle a eu deux autres enfants Mais, par le biais de ses enfants mineurs, elle s’était crue ayant-droit dans cette affaire successorale en intentant, auprès de la Justice, une action tendant à exiger de la part du mandataire successoral des comptes de son administration, aidée par de complices tapis dans l’ombre, dont nous préférons taire les noms. La demande avait été adressée au Juge du Tribunal d’Instance (TI) de l’Arrondissement I de Niamey, et c’est à ce niveau que va commencer une autre histoire qui a défrayé, récemment, la chronique dans les journaux et les réseaux sociaux de la place. En effet, le magistrat de ce Tribunal communal avait carrément accusé le général Tarka de tentative de corruption dans l’affaire et avait déposé, dans ce sens, une plainte au greffe du Tribunal de Grande Instance (TGI) Hors-classe de Niamey. Malheureusement pour ce magistrat, manifestement, peu inspiré dans sa démarche, le parquet du TGI de Niamey avait classé la plainte sans suite, probablement pour défaut de base probante (absence ou insuffisance de preuves). Et depuis, le magistrat en question aurait été, d’après certaines informations, sommé par sa hiérarchie d’abandonner sa plainte.

Après l’échec de la voie judiciaire, c’est au tour de la presse d’être appelée à la rescousse pour tenter de relancer le dossier. Et le paradoxe dans tout cela, c’est que ce n’était pas n’importe quel confrère qui avait été choisi pour exécuter le sale boulot ; il s’agissait d’un confrère qui avait, par le passé, soutenu dans les colonnes de sa manchette que les deux jumeaux de Maman Abou n’auraient pas été, véritablement, de celui-ci. Il faut bien situer cette prise de position hasardeuse du confrère dans son contexte historique, qui était celui de l’affaire des bébés importés, et le confrère en question prêchait pour sa paroisse. Aujourd’hui, il fait volte-face pour affirmer, de façon péremptoire, que les deux jumeaux sont bel bien issus d’une union contractée par les deux époux, selon la coutume musulmane. Quel revirement spectaculaire !

Mais, qu’à cela ne tienne, si c’est la coutume islamique qui est invoquée à l’appui de la défense des droits successoraux des jumeaux de Maman Abou, comme on voulait nous le faire savoir, il conviendra, alors, d’admettre que, conformément à la charia islamique, lorsqu’une personne décède en laissant d’enfants mineurs, c’est à la famille du défunt de prendre en charge l’éducation de ces orphelins. Généralement, ce sont aux frères, soeurs, mères ou autres proches parents (grands-pères, grands-mères, tantes, cousins), qu’est dévolue cette mission de garde de ces enfants jusqu’à leur majorité. Et quant aux biens laissés par le défunt, leur gestion est très souvent confiée à ces mêmes personnes jusqu’à la maturité des enfants orphelins.

S’agissant du cas de Maman Abou qui nous intéresse ici, il était bien indiqué que, conformément à la tradition islamique, c’était à ses proches parents que revenait la lourde mission de récupérer les enfants ainsi que l’administration des biens jusqu’à ce que ceux-ci soient en mesure de le faire par eux-mêmes. Dans la coutume musulmane, la veuve ne peut garder que l’enfant en allaitement ou ceux n’ayant pas encore atteint l’âge de sept ans. Concernant les biens, il n’appartient pas à la veuve de les administrer, car, elle pourrait se remarier, et dans ce cas, il y a des risques que le nouveau conjoint puisse les dilapider. C’était-là, très certainement, la grande sagesse contenue dans la tradition islamique. Précisément, dans le cas de Madame Tamo, elle n’a même pas le statut de veuve, car bien avant le décès de Maman Abou, le divorce était intervenu entre le couple. En outre, elle avait contracté deux unions après la séparation d’avec Abou. Alors, dans ces conditions, qui était habilité ou plus légitime, pour gérer la situation et des enfants et celle des biens reçus en héritage, que le général Tarka ? Du reste, la Justice nigérienne ne s’était point trompée en le désignant mandataire successoral dans cette affaire.

Au demeurant, le général Tarka n’a jamais entendu détourner à son profit l’héritage laissé par son défunt frère, car en tant que croyant musulman, il sait pertinemment qu’Allah Le Très-Haut réserve un châtiment exceptionnel aux gens qui détournent les biens des orphelins. Le général Abou Tarka avait perdu, dans cette affaire, plus que ces biens, qui font, aujourd’hui, l’objet de tant de convoitises, en perdant son frère-aîné et complice dans la vie avec qui il partageait tout. Le mandat qu’il a reçu de la Justice est d’administrer, en bon père de famille, les biens de ses neveux orphelins, en attendant l’ouverture de la succession proprement dite. Depuis qu’il a été investi de cette mission de mandataire successoral, en dépit de ses fonctions officielles de Haut- Commissaire à la restauration de la paix, le général Tarka s’attelle à la tâche de manière consciencieuse et dévouée. La Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN) affiche d’excellents résultats financiers, grâce à la rigueur instituée dans la gestion de l’entreprise. Il en est de même des autres éléments du patrimoine de Maman Abou, comme les complexes hôteliers et résidentiels, qui affichent de très bons chiffres.

De grâce, respectons la douleur de la famille Tarka, ainsi que la mémoire de l’illustre disparu, car la main qui l’avait arraché à l’affection de tous est implacable !
A bon entendeur salut ! Affaire à suivre !

Amadou I.