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Les perturbateurs de la circulation routière : Les tricycles, un véritable casse-tête pour les autres usagers

Depuis un certain temps, la circulation à Niamey ne fait que davantage se compliquer. Non du fait des embouteillages chroniques que connaissent nos voies mais du fait de la présence d’une nouvelle sorte d’engins dans le paysage de la circulation à Niamey, les tricycles. Ils jouent un double rôle bien même que cela n’est pas logique. Ils transportent les personnes en même temps que leurs bagages. Or, ils n’ont été autorisés qu’à faire essentiellement le transport des bagages à moins de ne prendre comme personnes que les propriétaires des marchandises qu’ils transportent. Pourtant à travers les faits, on se rend compte qu’ils font même le transport essentiel des personnes à défaut des marchandises. Et pire, c’est la surcharge lors des embarquements. Et ce, malgré tous les risques que comportent de telles pratiques. A propos, des débats avaient battu leur plein en ce qui concerne les dangers sécuritaires et routiers liés à ces tricycles devenu l’un des moyens de transport en vogue dans notre capitale ; afin de pouvoir trouver des pistes de solutions au phénomène d’insécurité que créent et représentent ces derniers. Des mesures idoines avaient été prises en la matière mais, force est de constater que ledit phénomène ne fait que prendre de l’allure car, ces bonhommes qui s’avèrent les conducteurs de ces engins tiennent bon dans leurs bottes. Et pire, ces temps-ci la plupart des accidents que l’on croise sur nos routes naissent majoritairement de l’imprudence de ces derniers qui les occasionnent. Tout de même, ils avancent sans inquiétude dans leur indiscipline caractérisée et qui n’est plus à démontrer. Car ces derniers manquent même de respect non seulement aux usagers de la route mais, au-delà aux agents de la circulation routière. Alors peut-on se permettre de dire qu’ils bénéficient d’une protection ? L’un dans l’autre on aurait appris que ces engins appartiennent à des personnes proches du régime. Ce pourquoi, les conducteurs desdits engins se permettent d’agir comme bon leur semble parce qu’ils d’avance qu’ils n’ont rien à craindre. Si cette hypothèse s’avère, alors de qui doit-on se plaindre ? Pour l’instant nous lançons un appel aux autorités compétentes en vue de trouver des solutions pérennes à cette situation qui depuis peu rend nos routes encore plus dangereuses qu’avant.

Amadou. I