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ECI-Niger : 15 fonctionnaires de police formés à l’utilisation des matériels technologiques de surveillance et de traçage biométrique

Le Volet formation est une série de sessions de renforcement des capacités des fonctionnaires de l’Equipe Conjointe d’Investigation (ECI-Niger). Le projet « Equipe Conjointe d’Investigation (ECI-Niger)», rappelle-t-ton, est financé par le Fonds Fiduciaire d’urgence de l’Union européenne en collaboration avec la Division des Investigations Spéciales de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST).

Depuis bientôt cinq (5) ans de mise en œuvre, les formations du Projet ECI-Niger se poursuivent tant au niveau central qu’à l’intérieur du pays afin d’outiller les participants en connaissances théoriques et pratiques pour améliorer leurs méthodes de travail notamment la collecte et le traitement des données fiables d’enquêtes. L’agenda programmatique des formations a débuté par le niveau basique pour évoluer à un niveau plus approfondi de la maitrise de l’outil informatique des fonctionnaires de police plus précisément ceux en service au sein de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) au niveau central et déconcentré.

Avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE), le Projet ECI reçoit des dons de matériels informatiques comme en Août dernier le cas du don d’une valeur de 156 000 euros, soit 102 000 000 de FCFA en matériels de fichier d’identification et de traçage biométriques des personnes liées aux réseaux criminels d’immigration irrégulière et de traite des personnes. A l’évidence, ces matériels de dernière génération requièrent des formations pour leur utilisation d’où l’importance du Volet formation du Projet. C’est dans ce sens que quinze (15) fonctionnaires en service au sein de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) au niveau central et déconcentré ont participé  à une formation  de renforcement des capacités du 18 au 22 avril 2022 à Dosso. Quatre (4) jours durant, la session avait regroupé des participants venus de Niamey, Maradi, Tahoua, Agadez et Zinder avec pour objectif de promouvoir des enquêtes de qualité, à collecter des données fiables permettant de renforcer les capacités opérationnelles de la division des investigations spéciales (DIS) de la surveillance du territoire  et ses démembrements territoriaux.

De l’avis du formateur : « Dans l’ensemble le niveau de participation des apprenants est très intéressant car ce n’est pas la toute première formation à laquelle ils participent. Nous avons commencé par des formations préparatoires (niveau basique)  telles que l’initiation à l’outil informatique et cela a beaucoup facilité l’assimilation et l’appropriation des modules de formation théorique et pratique de niveau plus approfondi. Tout s’est bien passé comme souhaité ! ».

En théorie, la session a planché sur l’utilisation des bases de données RLP et la base de données biométriques dont le projet ECI-Niger avait équipé la DST. L’aspect pratique de la formation de Dosso a porté sur la manipulation et l’utilisation des moyens technologiques à savoir les drones, les balises GPS et bien d’autres gadgets du genre.

Le projet ECI-Niger est financé par l’Union Européenne et vise à renforcer la lutte contre les réseaux criminels liés à l’immigration irrégulière et au trafic des personnes. Des officiers de la Police nationale du Niger, de l’Espagne et de la France participent à ce projet qui est coordonné par la Fondation internationale et ibéro américaine pour l’administration et les politiques publiques (FIIAPP) basée à Madrid (Espagne). Le Projet ECI-Niger soutient les antennes de la DIS de Niamey, d’Agadez, de Tahoua, Maradi et Zinder, ainsi qu’à Birni Konni et Arlit. La Division des Investigation Spéciales (DIS), unité spécialisée dans les enquêtes sur les faits de traite des personnes, de trafic illicite de migrants et de fraude documentaires a été créée en 2016 au sein de la Direction de la Surveillance du territoire et constitue l’ancrage opérationnel du projet ECI-Niger est appuyée par six (6) experts (03 policiers espagnols et 03 policiers français) qui travaillent avec 36 policiers nigériens.

Par Mahamane Amadou(onep)