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Environnement : Maradi, un réservoir de ressources agro-forestières à préserver

S’agissant du secteur de la pêche, la région de Maradi regorge d’importantes potentialités halieutiques caractérisées par des plans d’eau (1 lac, 8 mares permanentes et 22 mares semi-permanentes et temporaires, 4 retenues d’eau) totalisant une superficie de 1500 ha, favorables au développement de la pêche ; plusieurs bassins et étangs piscicoles privés où les espèces de Tilapia et Clarias (Silures) sont élevées ; une diversité halieutique caractérisée notamment par les espèces suivantes : Latesniloticus, Oreochromissp, Clariassp, Bagrussp et Mormyrussp. Et enfin, 23 pisciculteurs inventoriés en 2017.

Malgré la volonté manifeste des acteurs de la pêche à sauvegarder et à mettre en valeur de façon durable les ressources halieutiques de la région, le secteur de la pêche reste confronté à plusieurs difficultés. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de partenaires intervenant dans le secteur de la pêche et aquaculture ; de certains plans d’eau par des plantes indésirables ; ensablement du lac et des mares qui sont concomitamment exploités pour les besoins pastoraux, agricoles et halieutiques.

En perspective, la direction régionale de l’Environnement envisage la poursuite de la mise sous aménagement des forêts et de leur gestion participative et durable ; l’intensification des activités de gestion durable des terres notamment la RNA, la récupération des terres dégradées, la lutte contre les plantes envahissantes terrestres et la lutte contre les feux de végétation ; la promotion de la gestion durable des parcs agro forestiers dans l’optique d’accroitre la capacité de satisfaction des besoins en bois de feu et de service ; la promotion de la foresterie privée à travers le développement de plantations individuelles. Ce qui permettra de réduire la pression sur les formations végétales naturelles ; la promotion des produits forestiers non ligneux pour une meilleure conservation des espèces forestières ; le développement de la pisciculture intensive et extensive ; la communication pour un changement de comportement vis à vis des ressources naturelles notamment forestières.

Hassane Daouda, Envoyé Spécial

21 février 2020
Source : http://www.lesahel.org/