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Musée national : Nécessité de repeupler les cages vides à partir de notre faune

Le Musée a formulé plusieurs demandes au Ministère de l’Environnement pour des prélèvements d’animaux mais en vain

« Depuis 2012, nous avons écrit au Ministère de l’Environnement pour avoir l’autorisation de capturer des espèces qui nous manquent malheureusement nous ne l’avons pas encore eue. En 2014 aussi nous avons réécrit audit Ministère en vain. Mais aussi tout dernièrement nous avons personnellement rencontré le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Environnement ainsi que le Directeur national de la faune, rien n’est sorti de cette rencontre et ça n’a pas évolué et je ne sais pour quelle raison. En principe cela ne doit pas posé de problème car la loi le prévoit dans le cadre de la conservation de ces animaux. Et seul le Ministère de l’Environnement peut procéder à ce prélèvement », explique le Directeur du Musée national. Néanmoins, le Conservateur du Musée espère que sa requête aboutira, le plutôt possible, pour permettre le renouvèlement et l’enrichissement en espèces animales le zoo du musée national. « Avec l’OEDD nous avons même envisagé d’avoir un maximum d’espèces représentants notre faune, dans le cadre de l’organisation par le Niger du Sommet de l’UA en juillet dernier. Cela n’a pas été le cas mais ce n’est que partie remise », indique-t-il. « Nous continuons à travailler avec cet important partenaire pour réhabiliter notre Musée national et lui redonner ses lustres d’antan », a indiqué M. Bida. D’ailleurs, selon lui, un plan général de gestion du Musée a été élaboré, pour notamment la réhabilitation des cages et pour les animaux. Sur plan de la santé animale, le Directeur dit avoir en sa possession un vétérinaire et compte lui adjoindre un autre, de manière à ce qu’il ait une surveillance continue de ces animaux. « Sur le plan alimentation de ces animaux, le Musée travaille avec des particuliers qui lui fournissent de la viande. Il y a aussi les marchés de bétail comme Tourakou qui nous appellent aussi souvent, pour lever des animaux. Il y a aussi l’abattoir frigorifique qui nous fournit des animaux morts avant l’abattage ou de la viande après saisie. S’il y a un petit souci au Musée national, c’est peut être au niveau du zoo, qui n’est pas à confondre avec le musée artistique qui lui s’est même enrichit avec des nouvelles collections » mentionne-t-il. Par contre au niveau du zoo, selon M. Bida, il y a certaines espèces qui manquent. « Cette situation aussi sera bientôt régularisée », rassure-t-il. « Quant à l’idée de transférer le zoo hors du musée artistique et culturel, c’est aux politiques de décider. Une réflexion a déjà été menée la dessus, surtout qu’il y a assez d’espace inoccupé du côté de l’ONEP, jusqu’à derrière l’ONAREM. Cet espace, par exemple peut bel et bien servir de zoo et accueillir les différentes espèces de notre faune riche et variée », suggère le Directeur du Musée National. En tant que Directeur du Musée national Boubou Hama, « je partage l’avis de notre vétérinaire qui estime que les animations culturelles, comme les Baby Fiesta, les orchestres, les festivals et autres expositions, qui se font au sein du Musée, ne dérangent, en aucune manière les animaux qui y vivent, contrairement à ce que pensent certains. Surtout que des anti-stress sont administrés à ces animaux avant les spectacles », précise-t-il. Vivement que le Ministère accède aux demandes dudit Musée pour que les cages vides de cet établissement retrouvent leur occupants et les visiteurs retrouvent le plaisir de la découverte de notre riche et variée faune.

Mahamadou Diallo (onep)

23 août 2019
Source : http://www.lesahel.org/