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Journée mondiale de la diversité biologique : Informer le grand public sur des thèmes et enjeux majeurs en lien avec la biodiversité

A l’instar de la communauté internationale, le Niger a célébré hier dimanche 22 mai 2022, la journée mondiale de la diversité biologique. Placée sous le thème : «Construire un avenir commun à toutes les formes de vie», cette journée commémore la date d’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique dans 196 pays, dont le Niger qui l’a signé et ratifié, respectivement le 11 juin 1992 et le 25 juillet 1995.

Pour rappel, la commémoration de cette journée internationale, représente une opportunité pour les pouvoirs publics, mais aussi la société civile, d’informer le grand public sur des thèmes et enjeux majeurs en lien avec la biodiversité, le développement durable et les opportunités de la valorisation des ressources génétiques.

Dans un message qu’elle a livré pour la circonstance, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a déclaré que le thème de cette journée s’inscrit dans la continuité de l’élan généré par la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, qui a rappelé à quel point la biodiversité représente la réponse à plusieurs défis du développement durable. C’est pourquoi, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification invite toutes les parties prenantes, étudiants, société civile, chercheurs, décideurs et partenaires techniques et financiers, à être solidaires et à se mobiliser pour ‘’construire un avenir commun à toutes les formes de vie’’ dans notre pays et à travers le monde. «Engageons-nous tous ensemble pour nous rapprocher de la nature de manière harmonieuse et la protéger pour notre bien-être commun et durable» a-t-elle déclaré.

Selon Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, le choix de ce thème rappelle la façon dont les humains dépendent pour leur bien-être, des espèces végétales, animales et de microorganismes vivants. En effet, explique-t-elle, notre santé et nos besoins de subsistance dépendent de la biodiversité et ce, à travers les biens et services écosystémiques qu’elle nous procure ; à savoir : l’eau, la nourriture, les médicaments, les vêtements, le carburant, le logement et l’énergie, pour ne citer que ceux-là. «Ce thème nous incite également à mener des actions pour lutter contre la perte de la biodiversité, les changements climatiques, la dégradation des terres et nous interpelle sur la nécessité de travailler ensemble, de façon solidaire pour construire un avenir commun durable, dans lequel nous vivrons en parfaite harmonie avec la nature», a estimé Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa.

Par ailleurs, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification a précisé que le Niger, qui regorge d’une diversité biologique riche et variée, dont environs 210 espèces sont utilisées dans l’alimentation humaine et 270 espèces dans la pharmacopée traditionnelle, se doit de préserver ce trésor, afin de donner la chance aux générations actuelles et futures, de bénéficier des services qu’elle offre gracieusement. «C’est pourquoi, SE. Mohamed Bazoum Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, accorde une place de choix dans son programme de Renaissance acte III à la préservation et à l’utilisation durable de la biodiversité, par son intégration dans les documents d’orientation politique, stratégique et programmatique de développement socioéconomique de notre pays. Du reste, cette volonté politique a permis d’impulser plusieurs actions et initiatives notamment celles ayant permis le classement d’environ 15% du territoire national en aires protégées, la conservation des dernières populations de girafes d’Afrique de l’ouest, et des populations d’addax dans la Réserve Naturelle Nationale du Termit et Tin-Touma, pour ne citer que celles-là» a-t-elle rappelé.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)