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Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse : La terre : le principal outil de production au cœur de toutes les attentions

Expliquant qu’il y a une interrelation de cause à effet qu’il faille briser pour instaurer une dynamique viable où l’homme se réconcilie avec son milieu pour en tirer rationnellement les bénéfices durablement, le ministre a souligné que l’une des voies est d’investir dans la restauration et la gestion durable des terres. Le slogan retenu pour cette édition est une invite à la communauté internationale à « accroitre les investissements dans la restauration des terres dégradées pour créer des emplois, améliorer les revenus et la sécurité alimentaire contribuant ainsi à freiner la migration des jeunes ».

Au Niger, pays dont les autorités ont bien compris les enjeux, à l’initiative du Président de la République, l’Etat a entrepris des réformes et des réalisations en matière de gestion durable des terres qui sont d’ailleurs connues et reconnues au plan international. Il s’agit des politiques et stratégies intégrant les axes majeurs d’intervention et d’investissement pour la restauration des terres dégradées. Le ministre a cité entre autres le Programme de Renaissance II, la Politique nationale en matière de l’environnement et du développement durable, la contribution déterminée au niveau national, le PDES, l’I3N et le cadre stratégique en matière de gestion durable des terres. Au plan international, le Niger n’est pas resté en marge du mouvement mondial. Il a en effet adhéré en 2015 à l’initiative africaine de restauration des paysage forestiers visant à restaurer 100millions d’hectares en 2030 avec un objectif annuel de 213.000 hectares pour un besoin d’investissement de plus de 40 milliards F FCA chaque année a dit le ministre.

Ajoutant que les résultats physiques obtenus dans la mise en œuvre des documents stratégiques ont été largement diffusés, le ministre a affirmé que ces résultats prouvent qu’avec la volonté politique forte et un accompagnement des partenaires, il est possible de relever le défi de l’insécurité alimentaire, de la dégradation des terres, des changements climatiques et du phénomène de la migration. Cependant, malgré les progrès enregistrés en matière de restauration des terres, il faut davantage investir car, il s’agit de protéger le premier capital de production qu’est la terre en restaurant la productivité des sols, a souligné le ministre.

Cela passe notamment par la récupération des terres, la fixation des dunes, la lutte contre les plantes envahissantes, la régénération naturelle assistée et beaucoup d’autres actions a dit M Almoustapha Garba qui a saisi l’occasion pour adresser les remerciements et la gratitude du gouvernement aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Niger. Le ministre a invité ses compatriotes à cultiver l’esprit de la renaissance culturelle, changer les attitudes et comportements en faveur de l’environnement et la gestion durable des terres.

Zabeirou Moussa(onep)

16 juin 2017
Source : http://lesahel.org/