Après cette rencontre d’importance capitale pour sauver ce joyau et plusieurs autres mesures prises par des ministres en charge du dossier qui se  sont succédé, force est de constater que la ceinture verte souffre en silence et tend à disparaître à jamais, si rien n’est fait pour la sauver. Il faut souligner qu’une partie de la ceinture verte de Niamey précisément 15,96 hectares  a été déclassée pour un programme d’investissement de l’Etat, dans le cadre du programme de renaissance du Président de la République, notamment en son volet infrastructures urbaines et amélioration du cadre de vie des populations. Si cette partie a été consacrée à des fins utiles, ce qui reste de la ceinture verte doit être sauvé pour ne pas perdre des investissements et des efforts de plus de 50 années. Sinon, les fruits de ces efforts seront vains.      

 En attendant sa disparition, il est important de préciser que la ceinture verte est devenue aujourd’hui un dépotoir d’ordures de tous genres, déchets plastiques, carcasses de véhicules et de nombreux objets destinés à être recyclés. Cette situation préoccupante doit interpeller les responsables au plus haut niveau concerné par le dossier de la ceinture verte pour qu’ils prennent des mesures durables permettant de la conserver, les autorités communales pour qu’ils arrêtent le lotissement de la ceinture verte et aux populations riveraines se doivent de la protéger d’ordures et de déforestation anarchique. La protection de la ceinture verte doit interpeller la conscience de tous, afin de sauver cette merveille que nous a léguée nos aînés et qui fait la fierté de la capitale Niamey, en ce sens qu’elle agrémente les conditions de vie des populations et contribue à embellir la ville.
 
Balkissa Hamidou 

07 juin 2017
Source :  La Nation