Accéder au contenu principal

Le président de la Fenifoot en direct sur Télé Sahel : Les vérités du colonel major Djibrill Hima Hamidou

A l’initiative d’un groupe de journalistes sportifs, le président de la Fédération nigérienne de football était en direct, vendredi dans la soirée, sur la télévision nationale. Durant plus d’une heure, il a été question du football nigérien. Le financement de cette discipline sportive, le développement du football féminin et des jeunes, la réorganisation du championnat national, les infrastructures et surtout la place de ce sport au niveau international ont été au menu de cette émission. Au vu des derniers résultats de nos équipes dans les compétions internationales, le président de la Fenifoot n’a pas mis de gants pour justifier les résultats qui ne correspondent en rien aux efforts faits par toutes les parties. Il a loué la volonté des plus hautes autorités, de tous les temps, à accéder aux multiples et importantes sollicitations du football. Il aussi exprimé sa gratitude à l’ensemble des intervenants qui, par leurs réflexions, abnégations et dons de soi, permettent au football de vivre et de prospérer. Cependant, constatera le président de la Fédération, en dépit des sacrifices des autorités, du bureau exécutif, des différents intervenants, des inconditionnels supporters, des athlètes, l’envol pris par le football national a connu un sérieux ralentissement. Du fait exclusif de certains compatriotes qui ont systématiquement entrepris de saboter tous les efforts faits pour sortir notre football des sentiers battus. Quelques mois seulement après l’arrivée, à la tête de la Fédération, l’équipe du président Djibrill Hima Hamidou, réussira ce qu’aucune autre n’a pu réaliser. Dès 2011, l’équipe nationale des locaux se qualifiera pour les phases finales du Championnat d’Afrique (CHAN), une nouvelle compétition de la Confédération Africaine de Football. Au Soudan, le Mena a été simplement superbe. Dans la foulée, le Mena A se qualifiera, pour la première fois de l’histoire du football nigérien, à une phase finale de la Coupe d4frique des Nations en 2012. Pour son baptême de feu, à Libreville au Gabon, le Niger n’a pas été ridicule. Une année plus tard, en 2013, le Mena obtiendra une deuxième qualification pour une phase finale en Afrique du Sud. Ces résultats ont suffi pour rendre jaloux et furieux certains compatriotes. Et ce fut le début d’un lynchage systématique de la Fédération. Tout est mis en oeuvre pour détruire. Pour discréditer l’équipe, la gestion des fonds de la FIFA sera régulièrement mise en cause. L’objectif étant d’assécher les financements et empêcher ainsi toutes les activités entrant dans le cadre du football. A force de persévérance, un procès, sur dénonciation de ces mêmes individus, visera la Fenifoot. Il a pour objet certains fonds obtenus à l’issue de la première qualification à une phase finale de la CAN. En 2011, à la suite de cette qualification, devant le peu d’expérience pour de tels évènements et la faible disponibilité de moyens, la Fédération et les autorités ont convenu qu’il soit prélevé quelque chose sur les appels téléphoniques. Ainsi, un peu plus de quatre cent millions ont été obtenus. C’est la gestion de ces fonds que les adversaires du l’équipe dirigeante ont dénoncé amenant l’ouverture d’une information judiciaire Et ce n’est que récemment l’affaire a été vidée avec un non lieu. Cela a donné l’occasion au président de la Fenifoot d’éclairer les Nigériens sur cette affaire. A l’époque, plus de la moitié de l’enveloppe a été utilisée dans la communication. Et c’est l’entreprise de communication d’un des plus grands pourfendeurs de la gestion de la Fédération qui a obtenu le marché. Salifou Mayaki aurait bénéficié de ce marché de plus de deux cent millions. Il était en ce moment membre du Comité exécutif de la Fédération. Un délit d’initié. Un autre pourfendeur actuel de l’équipe du président Djibrill Hima Hamidou serait celui qui a été chargé de la prospection à Libreville dans le cadre de l’hébergement de l’importante délégation qui accompagnait le Mena. C’est lui qui avait négocié et retenu les hôtels et sites d’hébergement. Et serait plus d’une centaine de millions. Lui aussi était membre du comité exécutif de la Fenifoot. Dans les deux cas, les justifications auraient été laborieuses. Cette cabale serait, dans une large mesure, à la base des résultats en dents de scie. Elle a eu le mérite d’éloigner les sponsors, de faire douter les autorités et de démobiliser les joueurs.

Modibo