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Le Nigérien de la semaine : M. Kiari Liman Tinguiri

Comment souhaitez-vous vous présenter aux internautes de Nigerdiaspora ?
Mon nom est Mamadou Kiari Liman-Tinguiri, je vis et travaille à Ottawa au Canada. Je suis marié et père de trois enfants, tous adultes, volant désormais de leurs propres ailes. Je suis originaire de Gouré (Région de Zinder) et comme beaucoup de nigériens da ma génération, je suis passé par le Lycée National, j’ai donc vécu mon adolescence à l’internat à Niamey.

Quel a été votre parcours académique ?

Je suis économiste, spécialisé dans le développement international, comme on dit en Amérique du Nord. S’agissant de parchemins, j’ai un Doctorat en sciences économiques et l’Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) de l’Université de Nancy 2 en France (actuellement Université de Lorraine). J’ai aussi publié quelques articles, car j’ai commencé ma vie professionnelle comme enseignant-chercheur, d’abord dans mon Alma mater, à la faculté de droit et sciences économiques, place Carnot à Nancy où j’étais assistant et chercheur au Laboratoire de statistiques appliquées à la recherche économique (LASARE). J’ai ensuite enseigné à la Faculté des Sciences Economiques et Juridiques (FSEJ) à l’Université de Niamey (aujourd’hui, Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Abdou Moumouni Dioffo). Comme la plupart des économistes de cette époque, j’ai bifurqué de l’Université vers une carrière internationale. J’interviens de nouveau à l’Université, dans une position différente, une affiliation volontaire de « Senior Fellow » (Professionnel en Résidence) à l’Ecole de Développement International et Mondialisation (EDIM) de l’Université d’Ottawa, pour partager mon expérience avec les étudiants et les chercheurs.

Parlez-nous de vos expériences professionnelles nationales et internationales ?

On peut découper mon parcours professionnel en trois étapes. L’Académie, comme universitaire, où l’on travaille sur le fond des choses, les idées, les concepts et à transmettre aux générations suivantes. C’est un passage irremplaçable, pour un économiste, indispensable même disent certains, en tout cas très enrichissant, à la fois par la liberté de travailler sur des sujets de votre choix (on ne fait bien que ce que l’on aime vraiment faire) et par le contact avec les étudiants qui est une remise en question permanente. Les enseignants d’Université c’est un peu comme les acteurs de théâtre, c’est du spectacle vivant, vous avez votre texte, mais vous devez être capable et prêt à improviser, car une question inattendue peut frapper d’obsolescence ce que vous avez préparé ce jour-là. L’étape suivante fut pour moi, le Système des Nations Unies. D’abord comme économiste régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du centre basé à Abidjan. Le travail est complètement différent, puisqu’il ne s’agit plus de recherches ni d’enseignement, mais d’utiliser les résultats de la recherche, pour élaborer des programmes visant à changer le sort des enfants et de plaidoyer pour convaincre les gouvernements de dépenser davantage et mieux en faveur des enfants. Les thématiques sont donc très variées, les questions à résoudre parfois imposées par l’actualité. Par exemple, comment sauvegarder le fonctionnement de services de santé lorsque, en 1994, la dévaluation du franc CFA divise par deux, en une nuit, la valeur des stocks de médicaments, tous importés, dans des pays qui ont peu ou pas d’espace fiscal ? J’ai ensuite travaillé en Afrique du Sud post apartheid, frappée de plein fouet par l’épidémie de SIDA, pour aider, entre autres programmes, à la survie des orphelins dont les parents ont été décimés par la maladie. L’un des avantages des Nations Unies, c’est que le travail vous expose aussi à des situations très variées. De Pretoria, j’ai été nommé à Alger puis à Damas, comme Représentant de l’UNICEF. Le mandat est le même, l’intérêt supérieur de l’enfant, mais le travail et les contextes économiques, sociaux et culturels sont très différents. On n’a pas plus les contraintes de ressources des PMA ouest africains, mais des problématiques nouvelles, liées plutôt à des valeurs. Nommé Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies (RC) par le Secrétaire Général Koffi Annan, je passe de Damas à Malabo, sans transition, « ni parachute ni parapluie », plaisantait un ami, plongeant dans une forme singulière de la malédiction des ressources, un cas de croissance sans développement.

Pour un économiste du développement, c’est presque une révélation ; Un PIB par tête très élevé est parfaitement compatible avec un sous-développement d’une évidence sans appel. La fonction de RC elle-même est essentiellement centrée sur le « dialogue de politiques » entre les agences de développement (et même les bilatéraux) et le pays hôte, en plus de donner de la cohérence au travail des agences onusiennes. II s’agit donc d’animer une sorte de négociation sur les thématiques de développement, pour réconcilier les réalités locales (dont les préférences du gouvernement) et les objectifs globaux de développement, soutenus par l’aide au développement. Le Secrétaire général Ban Ki Moon me nomme ensuite aux mêmes fonctions à Guyana, petite démocratie caribéenne d’Amérique du Sud, coincée entre le Brésil, le Venezuela et l’Atlantique. Georgetown, la capitale au-dessous du niveau de la mer est protégée par une digue « the sea wall », édifiée par les hollandais, premiers colonisateurs du pays, plus de 80% du territoire est recouvert par la forêt amazonienne et il peut pleuvoir plusieurs jours de suite, sans aucune interruption. Pour quelqu’un qui est né à Gouré, croyez-moi, c’est du dépaysement. Nouvelle problématique aussi, puisque le défi est celui de la cohésion sociale dans un pays où deux communautés des noirs et des indiens, (non pas des amérindiens, très minoritaires et qui vivent dans la forêt) coexistent, mais non sans difficultés. Les noirs, descendants des victimes de la traite transatlantique ont quitté les plantations pour la ville dès l’abolition de l’esclavage. II ont constitué de ce fait les premières élites post coloniales du pays. Les indiens, aujourd’hui les plus nombreux ont immigré du sous-continent indien, presque systématiquement liés par un contrat de « travailleurs endettés » pour prendre la relève de la main d’œuvre noire servile dans les plantations. Ces deux communautés doivent s’entendre aujourd’hui, pour faire fonctionner une démocratie d’environ un million de personnes. Troisième étape de mon parcours, toujours en cours, c’est le secteur privé. Après Guyana, je travaille quelques mois à New York au Siège de l’Unicef, avant de m’installer au Canada où je fonde un bureau d’étude de conseils en développement international, IEDAS Inc. (www.iedas.ca) qui m’occupe à plein temps jusqu’à présent. L’offre de mon bureau est d’aider nos clients, -Organisations internationales de développement, Agences bilatérales d’aide au développement, Banques régionales de financement du développement, ONG internationales etc.- à avancer vers leurs objectifs en leur proposant des stratégies qui sont les plus adaptées à leurs contextes. On y apprend surtout, à « vendre » un produit, à parler d’argent, à gérer des consultants (et non des fonctionnaires internationaux) et à travailler avec les anciens collègues de l’autre côté de la table. C’est toute une école, le secteur privé en Amérique du Nord.



Quels enseignements avez-vous tirés de votre expérience ?

Les mathématiciens montrent parfois qu’un problème admet une solution avant même de savoir calculer cette solution. En développement international, c’est un peu comme ça, on sait qu’une solution fonctionne dès lors qu’elle a fonctionné quelque part. On n’a pas le privilège des physiciens ou des biologistes qui peuvent tester en Laboratoire, même si, avec le prix Nobel d’Economie attribuée en 2019 à Esther Duflo et Abhijit Banerjee, les expérimentations contrôlées font désormais partie de la boite à outils des économistes. On sait que le développement économique est possible, puisque de nombreux pays l’ont réussi et même tout récemment. Voyez par exemple la Chine, qui était encore ravagée par des famines dans les années 1960. Une fois que l’on admet que le développement est faisable, les voies pour y parvenir ont presque toujours été « sui generis », c’est-à-dire singulières pour chacun des pays qui a réussi. Les économistes ont tiré, bien évidemment, beaucoup de leçons de ces réussites, dont ils ont observé et synthétisé quelques invariants mais également des échecs, dont ils ont appris ce qui ne marche pas. De sorte que l’on connait assez bien aujourd’hui les erreurs et les illusions à éviter sous peine d’échouer pour longtemps (Daron Acemoglu et James A. Robinson en ont proposé une synthèse édifiante dans un livre magnifique : Why Nations Fail : The origin of power, prosperity and poverty  ). Le consensus actuel des économistes du développement est que ce sont, in fine, les institutions, (non pas au sens restrictif d’institutions politiques), et notamment les institutions économiques, qui constituent les conditions les plus nécessaires de la croissance économique. II s’agit de choses comme le droit de propriété, l’exécution des contrats, l’égalité de genre et l’égalité de tous devant la loi, une loi fiscale incitative et non extractive, les libertés fondamentales etc., qui créent l’environnement favorable à la croissance. La création plus rapide de richesse qui se produit et perdure aboutit alors à ce qu’on appelle développement. II s’agit, pour reprendre l’idée du concept fondateur du fameux Indice de Développement Humain du PNUD, (concept que l’on doit à l’économiste indien, lauréat du prix Nobel, Amartya Sen, l’indice lui-même ayant été construit, avec l'économiste pakistanais Mahbub ul Haq.), d’un élargissement des choix ouverts aux populations d’un pays, pour mener la vie qu’ils ont de bonnes raisons de vouloir vivre. Cette vie est de préférence longue, mais comme personne ne veut vivre longtemps pour souffrir longtemps des affres de la pauvreté, elle est désirable si les personnes peuvent la vivre en disposant d’un revenu qui leur ouvre l’accès à des conditions de santé, d’éducation dignes de cette vie à laquelle ils aspirent pour eux-mêmes et leurs familles.

En un mot, l’enseignement le plus important pour moi est d’avoir réalisé que chaque pays, en tant que communauté politique, doit frayer son chemin vers le développement par lui-même. II n’y a ni prêt à porter, et encore moins de mode qui vaille en la matière.



Quelles difficultés et éléments facilitateurs avez-vous rencontrés en tant que "cadre Nigérien aux Etats-Unis” ?

Travailler et même simplement vivre hors de son pays, ne va jamais sans difficultés. Vous pouvez quitter votre pays, mais lui ne vous quitte jamais puisqu’il vit en vous. En plus, si être « différent » est aujourd’hui présenté, sinon par tous au moins par le mainstream, comme une source de richesse pour le pays d’accueil, cela n’a ni été toujours le cas ni même aujourd’hui accepté par tous. Les difficultés sont donc celles de vivre une vie d’immigré, de minorité ethnique, culturelle ou religieuse et devoir faire avec pour réaliser le projet que l’on s’est fixé. Dans le cas du Nigérien, j’imagine que la première chose est de se faire connaitre, d’expliquer que l’on ne vient pas du Nigeria, qui est un pays frère mais différent (d’insister que ce n’est pas Niger State, vers le delta du Niger). Internet facilite aujourd’hui la chose, car vous pouvez « google » une carte sur votre téléphone et l’équivoque est levée. Une chose qui facilite, c’est peut-être que plus encore qu’au pays, on forme une vraie « communauté » entre nigériens là où on vit, puisque le seul fait d’être compatriote crée instinctivement un lien, on échange dans une langue nationale, on plaisante si d’aventure on se découvre le cousinage, on échange les contacts en se promettant de se revoir, ce que l’on fait parfois.

Quel rôle a joué le Niger dans votre parcours ?

Je suis d’une génération à laquelle l’Etat du Niger, à peine indépendant, a tout donné, puisque notre éducation du primaire à l’enseignement supérieur était non seulement financée, mais planifié, organisée et suivi jusqu’à la fin par l’Etat. J’ai mentionné l’internat du lycée national. C’était une véritable institution. Nous y étions très nombreux à bénéficier des conditions de vie supérieures à celles de nos parents et des conditions d’étude que ces derniers ne pourraient pas nous offrir à leurs frais. Tout ce que l’on nous demandait c’était de réussir au concours des bourses et de passer d’une classe à l’autre, sans redoubler plus que de raison. Le reste, tout le reste, l’Etat s’en occupait. Ce n’est évidemment plus possible aujourd’hui, compte tenu de notre démographie, mais pas seulement. Dès lors que vous avez une solide éducation, vous êtes bien armé pour affronter les défis de la vie professionnelle.

 

Que pensez-vous alors du développement économique et social au Niger et dans la sous-région ?

Je me limiterais au Niger, car je crois de moins en moins à la pertinence des approches régionales ou continentales, autrement que comme complémentaires à des situations nationales « en ordre de marche » pour le développement. J’essaie, à me façon, de contribuer au débat sur le développement de notre pays sur mon blog (www.iedas.ca). A mon avis, nos contraintes sont assez bien connues. II y a bien sûr l’urgence absolue que constitue la situation sécuritaire, qu’il faudra à tout prix maitriser, pour recréer les conditions de possibilité d’une croissance transformatrice de notre économie. L’insécurité créée par les groupes armés terroristes, non seulement impose des dépenses militaires qui évincent des dépenses sociales et économiques, mais contraint fortement les activités productives dans plusieurs régions. Une fois la situation sécuritaire sous contrôle, il y a, pour aller vite, deux ou trois grands chantiers et quelques contraintes à desserrer. Commençons par l’Etat. Notre Etat n’est pas seulement fragile, il a des capacités très faibles, et ne peut donc être un acteur efficace de développement. Contrairement à une opinion courante, ce n’est pas tant ou seulement une question de vertu ou de moralité de ceux qui dirigent, mais un problème systémique. Lorsque l’Etat a des capacités aussi faibles que le nôtre (capacité fiscale, capacité de l’administration publique à livrer et gérer les biens publics) et que de surcroit on a un régime politique démocratique (au sens où les dirigeants sont choisis par des élections au suffrage universel), il en découle deux choses, qui s’observent aussi chez nous.

L’Etat (les finances publiques) devient une source de rente que les politiciens repartissent par un système de patronage et de clientélisme à leurs militants/électeurs. Ce qui rend l’Etat encore moins capable de fournir les biens publics nécessaires à la croissance de l’économie. La chose est décrite, avec des exemples précis, de façon lumineuse par Francis Fukuyama, dans le Tome 2 son « le début de l’histoire ». L’Etat, au lieu d’être un acteur de développement, finit par devenir le problème. II faudra donc construire (ou reconstruire pour ceux qui pensent que nous en avions une) une administration publique efficace, impersonnelle, qui recrute et promet au mérite, qui est capable de produire les biens publics (routes, ponts, la sécurité, la justice, la santé publique) et de faire fonctionner les services publics (pensez à l’éducation, par exemple, dont tout le monde se plaint, élèves, étudiants, enseignants, parents d’élèves, et les rares potentiels employeurs). C’est un peu ce que l’on résume, en simplifiant, par le terme de gouvernance. II y a ensuite des contraintes, comme notre croissance démographique. Si l’on ne réduit pas de façon sérieuse le rythme de croissance de la population, nous risquons d’être piéger pendant longtemps dans un environnement de type malthusien, c’est-à-dire où la croissance est rarement suffisante pour compenser l’augmentation de la population et entraîner une hausse durable du revenu par tête. II faut ensuite s’attaquer à la question des institutions. Un exemple simple est celui de la propriété foncière. En nous satisfaisant de régime hybrides, que les anthropologues désignent par le terme neutre de dualisme juridique, on ne dispose pas d’un régime foncier clair et uniforme, sur tout le territoire national. Comment se demander alors s’il est ou non incitatif ?

Le dualisme juridique, c’est l’abdication de la primauté de la loi. Or, sans lois, c’est-à-dire sans un ensemble de règles fermes, claires et un système judiciaire qui en garantit la mise en œuvre de façon prédictible, il est difficile d’avoir des contrats fiables qui soient exécutés efficacement. Dans ces conditions, les marchés qui devraient assurer la meilleure allocation possible des ressources productives (à travers des contrats librement consentis entre opérateurs économiques bien informés), ne le font pas. Les analyses très exotiques sur la virtuosité du secteur informel ne sont donc qu’une sacralisation d’un état de fait contreproductif pour notre développement et notre bien-être. Pour être très spécifique, la pauvreté du plus grand nombre réduit notre capacité d’épargne. II nous faut donc attirer des capitaux étrangers pour financer des projets même économiquement rentables. Un système juridique fiable attire les investissements étrangers en réduisant le risque pays. On s’étonne parfois que les envois de fonds de la diaspora servent plus souvent de subsides à la consommation des familles plutôt que de financer des investissements. Quand vous vivez à des milliers de Km, il n’est pas facile de se fier à des processus informels pour fructifier votre épargne. Et même ceux qui vivent au pays, beaucoup de personnes talentueuses préfèrent la recherche de rentes à l’entreprise productrice, précisément en raison du déficit d’institutions incitatives. Notre économie est dominée par le secteur public plutôt que par les secteurs productifs. L’agriculture, qui occupe la majorité de la population a des rendements bien trop faibles et ne dégage que peu ou pas de surplus. Hors secteur informel, les principaux employeurs sont l’état et les ONG. Ce n’est ni l’usage le plus productif de notre capital humain, ni soutenable. Les sorties massives de la pauvreté observées dans le monde ces 30 dernières années, principalement en Asie, sont le résultat de la création massive d’emplois dans le secteur manufacturier. C’est la voie que suit aujourd’hui l’Ethiopie, par exemple. C’est clairement aussi une solution beaucoup plus viable au chômage des jeunes. C’est un peu ma perspective de la situation et des pistes de solution que je perçois. Chacun de nous a sans doute sa propre lecture de la situation et sa vision de l’avenir souhaitable, c’est pourquoi il est important de débattre de nos problèmes de développement, ce qui ne se fait plus, ou pas assez, autrement que de façon partisane, par invectives entre les partis politiques.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes Nigériennes et Nigériens qui voient en vous un modèle ?

Le premier conseil c’est de se méfier des modèles, un exemple n’est déjà pas mal. Le second, c’est de leur rappeler le mot de Sénèque « il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va ». II faut donc, autant que faire se peut, clarifier ses ambitions, déterminer ses objectifs et ensuite seulement se donner un chemin pour y parvenir. II faut aussi éviter les faux départs. L’éducation reste à mon avis, l’atout le plus sûr, pour tous ceux qui ne sont pas ou ne veulent pas être que des héritiers. Quant à la question des valeurs, j’insisterais sur le travail. Je n’ai jamais oublié une appréciation portée sur un de mes bulletins scolaires, par Mr Abaché Chaibou, professeur de mathématiques, censeur, puis proviseur du Lycée national, (et plus tard Ministre de l’enseignement supérieur) qui avait écrit, comme un rappel à l’ordre, devant une contreperformance dans une matière qui m’était d’habitude très accessible, que «la réussite est au bout de l’effort ». 

Je vous laisse le mot de la fin.

Je vous remercie pour l’intérêt porté à ma modeste personne. J’espère surtout que ce que j’ai dit servira à quelques jeunes gens pour mieux définir ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et pour notre pays.

Kiari Liman Tinguiri www.iedas.ca

Réalisée par Boubacar Guédé