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Lancement des activités du Centre d’Etudes et de Recherche sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CERCASH) : Pour une Afrique libre, digne et prospère

Les activités du Centre d’Etudes et de Recherche sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CERCASH) ont été officiellement lancées hier, à travers l’organisation de la première édition de la Conférence Internationale de Niamey sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CICAS). C’est le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni (UAM), Pr Rabani Adamou qui a procédé au lancement de cet événement d’envergure internationale qui a réuni près de 150 experts et chercheurs africains.

Pour le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni Pr Rabani Abdou, les problèmes de la sécurité et du climat sont deux thématiques clés où les pays africains ne sont pas des acteurs mais plutôt des victimes. Concernant, le réchauffement climatique global, les pays africains sont les plus vulnérables parce qu’ils ne disposent pas des ressources, a-t-il affirmé. Malheureusement a déploré le Pr Rabani Adamou, ce ne sont pas des pays africains qui sont à l’origine de ce réchauffement climatique. «Quand on prend le mécanisme du réchauffement climatique, on dit qu’il résulte de l’émission de gaz à effet de serre dans notre environnement. Ce gaz provient du mécanisme d’industrialisation et les pays industrialisés ne sont pas en Afrique», a souligné le Vice-recteur de l’UAM.

«L’Afrique n’a pas contribué à la pollution qui est la cause du réchauffement global qui a conduit aux réchauffements climatiques globaux», a-t-il fait savoir. Le Pr Rabani Adamou a en outre salué cette initiative du président du CERCASH, l’ancien ministre de la Justice M. Marou Amadou, qui va aider les fils et les filles du Niger et au-delà les enfants de l’Afrique à réfléchir. «Plus question que quelqu’un réfléchisse à notre place, plus question que quelqu’un nous propose ce qui se passe parce que nous connaissons mieux notre milieu et notre environnement que quiconque. Nous avons donc le devoir et l’obligation d’agir maintenant pour que nous puissions prendre nos responsabilités», a-t-il déclaré. Le vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni a enfin demandé aux politiques d’écouter ceux qui produisent des connaissances pour le bonheur de nos populations, car, a-t-il martelé, il n’est pas possible de développer un pays sans s’inspirer de résultats de la recherche.

Auparavant, le président du CERCASH et coordonnateur de la CICAS, M. Marou Amadou, a dans son mot de bienvenue indiqué que ce centre est un laboratoire d’idées qui ambitionne de produire des connaissances et des savoirs sur les deux problématiques majeures qui sont le changement climatique et l’insécurité humaine. Selon M. Marou Amadou, les Africains ne sont que les victimes innocentes du changement climatique. Il a proposé, en ce qui concerne l’Afrique de l’Ouest, de travailler pour le désensablement du fleuve Niger, la plantation d’arbres.

Pour le Pr GUEU Denis, l’expert ivoirien, l’Afrique est dans un véritable dilemme de son développement et de sa sécurité, un continent qui veut se développer et qui est en même temps dans une insécurité totale. «Les deux thématiques qui composent le CERCASH : le changement climatique et la sécurité humaine avec tout ce que nous connaissons comme la criminalité environnementale et la sécurité humaine déterminent la survie de notre continent. Et au stade où nous sommes c’est seulement la survie de l’Afrique qui compte», a conclu l’expert ivoirien, Pr GUEU Denis.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

28 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/