Journée Internationale de la protection de la couche d’ozone : La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification lance un appel à conjuguer les efforts pour la cause environnementale
A l’instar des autres pays de la communauté internationale, le Niger, célèbre aujourd’hui 16 septembre, la Journée Internationale de la Protection de la couche d’ozone sous le thème «Protocole de Montréal pour que nous, nos aliments et nos vaccins restions au frais». A cette occasion, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification, M. Garama Saratou Rabiou Inoussa a livré un message dans lequel elle a notamment évoqué les menaces qui pèsent sur ce bouclier protecteur naturel contre les rayons ultraviolets du soleil, très nocifs pour la santé et la vie sur terre. La ministre Saratou Inoussa a lancé un appel pour une conjugaison des efforts en vue de la préservation de l’environnement global et du cadre de vie des populations.
Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a d’abord noté que le thème de l’éditiaon 2021 rappelle et met en lumière toute l’importance de la mise en œuvre du Protocole de Montréal et son amendement de Kigali pour la conservation de notre nourriture et de nos vaccins au frais. «La couche d’ozone est le bouclier naturel qui nous protège contre les rayons ultraviolets du soleil. Cette protection est mise à rudes épreuves par des gaz et autres produits halogénés libérés dans l’atmosphère à l’occasion de certaines activités économiques utilisant des machines à chaleur qui fonctionnent avec ces gaz», a regretté la ministre. Fort heureusement, a-t-elle ajouté, la mise en œuvre du Protocole de Montréal a permis de remplacer 99% de ces gaz par des substituts plus écologiques. Grâce à cela, la couche d'ozone est en voie de se cicatriser et devrait revenir à l’état d'avant 1980 d'ici le milieu de ce siècle.
Ainsi, la combinaison de la réduction de la consommation de HFC et de l'amélioration de l'efficacité de la chaîne du froid permettra, selon la ministre, de lutter contre les pertes alimentaires. «Notre pays n’est pas resté en marge de cet élan planétaire, comme l’atteste son engagement au respect du calendrier du Protocole d’élimination de l’utilisation des substances nocives pour l’atmosphère», indiqué Mme Saratou Rabiou Inoussa. En effet, déclare-t-elle, le Niger a mené avec succès le plan de gestion de fluides frigorigènes ainsi que le plan de gestion d’élimination finale des frigorigènes. «Mon département ministériel a renforcé les capacités des professionnels de froid de plusieurs de nos régions sur la reconversion des équipements de refroidissement ; et a doté plusieurs établissements de formation professionnelle et les structures régionales de l’Association des Professionnels du Froid du Niger en Kits de formation technique», a souligné la ministre en charge de l’Environnement.
En cette journée commémorative et au nom des plus hautes autorités nigériennes, la ministre l’Environnement et de la lutte contre la Désertification, a saisi l’occasion pour lancer un appel à tous les concitoyens et aux différents acteurs pour conjuguer leurs efforts à ceux du gouvernement pour la cause commune de préservation de l’environnement. Car, précise la ministre, malgré tous les efforts cités plus haut, beaucoup reste encore à faire pour le respect des dispositions du Protocole de Montréal dans les pays en développement en particulier. «Pour y arriver, il revient à tous les acteurs étatiques, aux ONG et associations de poursuivre les efforts de sensibilisation du public, de renforcement des capacités des professionnels sur les bonnes pratiques de maintenance des équipements et d’encourager l’importation des équipements économes d’énergie et accessibles aux ménages nigériens», a préconisé la ministre Saratou. Enfin, Mme Garama Saratou a réitéré sa gratitude à l’endroit des partenaires techniques et financiers pour leur soutien précieux, tout en les invitant à poursuivre et renforcer ce soutien, ‘‘indispensable pour faire face efficacement aux défis environnementaux qui nous assaillent’’. Notons que, cette Journée démontre que les décisions et les actions collectives, guidées par la science, sont le seul moyen de résoudre les grandes crises mondiales.
Mahamadou Diallo(onep)
16 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/